Confinement : deux campagnes de communication réussies

Si de nombreuses entreprises ont stoppé leurs campagnes de communication à l’annonce du confinement, et pour toute sa période, d’autres ont continué et elles ont bien eu raison !

Le confinement, meilleure période pour communiquer ?

Les humains passent maintenant un temps conséquent sur internet. Les plus gros « pure players » (entreprise commerçant uniquement sur internet) du monde se battent pour vous prendre davantage de temps. Ce n’est pas pour rien. Il est aberrant, dans la logique de notre société, que des entreprises aient arrêté d’investir à cet endroit ! Bien sûr je ne parle pas ici de celles pour qui il s’agissait d’une question vitale.

Pourtant la logique tombe sous le sens (d’ailleurs est-ce bien de la logique ?).

L’équation est la suivante :

Chômage partiel = Potentiel d’ennui Important

Potentiel d’ennui Important = Explorer les réseaux sociaux et internet

Les français ont passé en moyenne 3 heures par jour sur internet, contre une moyenne de 2h12 en temps normal. Et encore, c’est une moyenne. Les valeurs médianes feraient apparaître une différence davantage significative. Avec 12,4 millions de travailleurs au chômage partiel, les marques avaient là une sacrée audience !

Burger King, une campagne dans l’actualité

Le choix de cette marque est bien entendu subjectif. La communication de Burger King me semble avoir été particulièrement intelligente. Elle repose sur plusieurs points, dont une visibilité importante sur les réseaux sociaux et une articulation sur plusieurs axes, qui suivent de près la suite des évènements. Cette « campagne » est simple, décalée et efficace. Une constante pour cette marque.

18 mars : restez chez-vous !

Réaction rapide face au confinement. La marque joue avec l’un de ses slogans.


30 mars : faites le chez-vous

Reprise du concept DIY* (Do It Yourself – Faire soi-même) intelligemment exécuté en collaboration avec plusieurs marques d’agroalimentaire. Vous me direz, on n’a pas attendu le « DIY » pour inventer le Système D, mais bon, c’est english, c’est marketing, ça fait bien.


7 avril : tenez bon

Valorisation par l’excès du produit de la marque qui vaut en temps normal environ 7€, ici affiché à 135€, prix de l’amende. Une invitation pour les joueurs ? Le psychologue canadien Eric Berne parlerait peut-être d’exploitation du jeu psychologique « Gendarme et voleur ».


11 mai : ré-ouverture des drives

Exploitation des règles de déconfinement données par le gouvernement.

Dans un premier temps, appropriation d’un objet devenant un symbole de la crise du COVID19 : le masque.


Dans un second temps, exploitation de la règle de distanciation physique avec une amusante proximité avec le concurrent McDonald’s.


IKEA, une campagne 100% dématérialisée

Burger King a habilement créé et exploité différents contenus. Vous me direz que toutes les marques n’ont pas pu faire ainsi. Parlons d’IKEA qui a habilement tiré son épingle du jeu en exploitant sa très forte identité de marque.

S’agissant du secteur de l’ameublement, la communication d’IKEA était évidemment tournée vers l’intérieur.

Mi-mars : stay home

Les spots publicitaires d’IKEA sont orientés sur la qualité des moments vécus et partagés chez soi. Ce nouveau spot utilise habilement plusieurs séquences qui permettent au passage à IKEA de ré-affirmer que l’intérieur, c’est une question vitale : un esprit sain, dans un corps sain, dans un intérieur IKEA.


Début mai : calembours confinés

Ce n’est un secret pour personne, les meubles d’IKEA portent des noms étranges pour les français. Voilà une façon amusante d’exploiter ces derniers !

D’autres affiches ici

Fin mai : des plans pour s’évader

Le confinement n’a pas été reposant pour les parents. IKEA adapte alors la charte graphique des plans de montage de ses meubles – également sujet d’amusement – pour proposer des constructions à destination des enfants.

D’autres plans ici

Pour conclure

Ce qui me frappe parmi ces deux exemples est de constater à quel point les marques qui bénéficient d’une identité très forte et différenciante tendent à exploiter et faire transparaître ce qui les rend unique, avec une certaine évidence et alors que la créativité reste bien présente.

Et votre marque alors ?

Comment optimiser votre taux d’engagement sur Instagram ?

Instagram est aujourd’hui l’un des réseaux sociaux les plus importants au monde, donc indispensable pour les marques. Le Clan Communication, agence de communication digitale, vous explique comment optimiser l’utilisation de ce réseau pour votre marque en profitant d’un meilleur taux d’engagement.

Instagram, quelle culture ?

Un réseau social est avant tout régi par un fonctionnement particulier, basé sur des règles sociales, qui peuvent s’apparenter à une culture. Sur Instagram tout passe par l’image. Ce réseau repose sur la publication de photos par ses membres. Vous travaillez donc pour Instagram. En tant que marque, Instagram travaille également pour vous, en vous offrant le moyen d’atteindre votre cible. A mesure que le temps passe, l’utilisation d’Instagram se démocratise. L’on voit apparaitre de plus en plus de contenu de marque, parfois sponsorisé, et parfois hors sujet ! Bien que les photos avec textes deviennent monnaie courante sur le réseau, il ne faut pas oublier que l’utilisateur d’Instagram est la pour « se détendre ». Aspect tout relatif, notamment en terme éthique, vis à vis de l’addiction que peut provoquer le réseau chez de nombreux utilisateurs.

Respectez la culture d’Instagram est donc simple : insérez-vous correctement dans le fil d’actualité de votre cible. Posez-vous une question simple : à quoi ressemble le fil d’actualité de ma cible ? Vous saurez alors y trouver votre place, soit en générant un contenu similaire via votre page, soit en passant par la page d’autrui, comme celles des Instagrameuses et Instagrameurs.

Qu’est-ce que le taux d’engagement ?

Le taux d’engagement se calcule très simplement, par l’intermédiaire d’une équation et vaut, pour Instagram, mais aussi pour les autres réseaux. Il repose sur le calcul type « produit en croix » suivant :

Taux d’engagement = A × 100 ÷ B

  • A étant le nombre de « Like » moyen par publication
  • B étant le nombre d’abonnés à votre page

A peu changer en fonction de vos objectifs. B reste immuable.

Sur cette base de calcule, vous obtiendrez un taux d’engagement.
A vous d’organiser et d’évaluer ce taux d’engagement en fonction de votre temps et vos objectifs.

Comment améliorer le taux d’engagement Instagram ?

Pour améliorer votre taux d’engagement sur Instagram, il existe 5 leviers simples à appliquer.

1. Le bon contenu

Comment je vous le disais précédemment, il est indispensable de maitriser la culture de ce réseau. Utilisez-le, identifier votre cible et réaliser des « personas » si ce n’est déjà fait. Suivez les mêmes personnes que votre cible pour comprendre ce qu’elle attend de vous.

2. Le bon moment

Cela dépendra de votre business. Il s’agira, hors des heures de « pointes », d’identifier les moments lors desquels votre cible consulte le réseau afin d’augmenter votre visibilité et assurer que votre contenu est bien consulté. Il sera bien évidemment indispensable de suivre un marronnier classic lorsque vous établirez votre stratégie. Notez bien les jours et les heures pour chacune de vos publications. Cela vous permettra de connaitre avec exactitude, après un certain temps, les meilleurs moments pour publier.

3. Planifiez vos actions

Créer des plannings et planifiez vos actions. C’est simple, mais il faut réellement le faire. Cette étape est indispensable pour structurer le travail et se coordonner avec d’autres équipes.

4. Faites des stories Instagram

500 millions de comptes Instagram utilisent chaque jour la fonctionnalité stories ! Plus de 30% des stories les plus consultés sont celles des marques ! Pourquoi pas la vôtre ?

5. Allez chercher vos abonnés

Allez chercher vos futurs abonnés, suivez les personnes qui font parties de votre cible, mais surtout, respectez les. Certains oublient vite que derrière un compte, il y a un humain. Un humain qui peut savoir via des applications externes, quand vous le suivez, et quand vous arrêtez de le suivre. Imaginez la déception que ce type de fonctionnement peut engendrer. Si cette technique fonctionne pour augmenter rapidement le nombre d’abonnés à votre compte, elle viendra détériorer votre taux d’engagement de façon impressionnante. Et, par conséquent, votre réputation. Avoir 10 000 abonnés et 50 « likes » par publication n’est pas synonyme de qualité !

Si vous ne vous y retrouvez pas, pas de panique. Le Clan Communication est une agence à vocation digitale, engagée auprès des marques dans leur création et dans leur développement au quotidien. N’hésitez pas à nous contacter !

8 conseils pour optimiser votre référencement naturel

Le référencement naturel permet à votre entreprise d’apparaître dans les résultats de recherche sur Google. Pour cela il utilise un certains nombres de facteurs qui détermine l’intérêt de votre page pour les utilisateurs, en fonction des requêtes formulées.

Voici les éléments d’optimisation SEO les plus importants.

1/ Raccourcissez vos URL

Selon Matt Cutts, les 3 à 5 premiers mots sont ceux le plus pris en compte par Google. Donc commencer par réécrire vos URLs afin d’avoir des mots et pas uniquement des chiffres. L’idéal serait que celle ci comporte entre 3 et 5 mots maximum or nom de domaine.

2/ Raccourcissez le titre de vos pages

Concernant vos titres, il ne devrait pas faire plus de 55 caractères. Le principal mot ciblé par la page devrait être mis en avant dans le titre de votre page.

3/ Intégrez des médias (images, vidéos, gifs)

Les pages sont mieux référencées si elles sont constituées au minimum d’un visuel. Il est également nécessaire de veiller à bien traiter les métadonnées de chaque visuel.

4/ Faites du « Netlinking »

Faire des liens vers des sources d’autorité en lien avec vos articles est conseillé. En revanche, ne ciblé pas toujours les mêmes sites afin que cela soit le plus naturel possible.

5/ Faites figurez vos principaux mots clés dans les 100-150 premiers mots de votre page

Placez du contenu pertinent avec de bons mots-clés au dessus de la ligne de flottaison. C’est ce qui a le plus d’importance pour Google.

6/ Utilisez des synonymes et mots-clés associés

Utilisez le même mot-clé plusieurs fois dans une seule et même page peu pénaliser votre site internet. Mais utiliser des dizaines de synonymes et mots-clés associés pour dire la même chose d’une autre manière est avantageux pour votre site. Plus votre page comportera des synonymes et mots-clés associés, plus elle sera optimisée pour le SEO.

7/Proposez toujours plus de contenu

Selon une étude menée au Etats-Unis, 2000 mots par pages serait l’idéal. Cette étude analysait le positionnement d’une page par rapport au nombre de mots qu’elle comportait. Il semble que 350 mots soit déjà bien !

8/ Soyez responsive

Etre compatible sur mobile est devenu plus qu’indispensable. Avec l’outil compatibilité mobile qui aide les webmasters à optimiser leur site internet pour le mobile, Google montre qu’il prend en compte l’optimisation d’un site pour le mobile comme facteur de positionnement.

N’hésitez pas à contacter Le Clan Communication pour optimiser votre référencement !

L’intérêt d’avoir un blog

Oublié par certaines entreprises, le blog est un outil marketing indispensable pour se faire connaître. Mais écrire des articles ne suffit pas. Pour que le blog soit visible, il faut promouvoir son contenu.

Pourquoi créer un blog ?

Certaines entreprises ne voient pas l’intérêt d’avoir un blog, pourtant, ce dernier vous permettrait :

  • D’informer vos clients sur vos produits
  • De rendre votre entreprise plus accessible
  • D’améliorer le référencement de votre site internet via la publication d’articles sur la thématique de votre entreprise
  • De devenir LA référence de votre secteur d’activité via les moteurs de recherches

En parlant de moteur de recherche, les internautes l’utilisent lorsqu’ils ont besoin d’une information. Etre présent sur ces moteurs de recherche vous donne la possibilité d’être trouvé facilement grâce à votre blog. Avec des articles de qualités, votre visibilité sur le web sera optimale.

Blog + réseaux sociaux = combinaison gagnante

Grâce aux réseaux sociaux vous pouvez booster le trafic de votre blog et à rendre viral un contenu. Lorsqu’un internaute trouve l’un de vos articles intéressant, il ressent le besoin de le partager avec le reste de sa communauté via Instagram, Facebook, Twitter ou encore LinkedIn. Leur communauté, est constituée de prospects qui ne connaissent pas forcément vos produits. Si ces prospects trouvent vos contenus intéressant, à leur tour, ils le partageront à leur communauté et ainsi de suite.

L’intérêt d’avoir un blog est de rendre visible les produits et services que vous souhaitez mettre en avant auprès de vos clients. Par ailleurs, grâce aux réseaux sociaux, il étend la notoriété de votre entreprise.

Facebook : comment qualifier son audience ?

Afin de respecter ses règles de publication, Facebook à mis en place une charte expliquant les bonnes pratiques à respecter pour toucher son audience. Bien que les professionnels l’appliquent déjà, cela permet de voir ce qu’il faut faire pour être vu sur le fil d’actualité.

1. Avoir de l’information de qualité

D’après Facebook, les marques et les médias doivent proposer du contenu de qualité. C’est à dire, du contenu sérieux, qui a du sens et que leur audience ait envie de lire. Plus le contenu est intéressant pour une audience donnée, plus il aura de chance d’être vu. Pour pouvoir classer le postes, Facebook analysera plusieurs paramètres tels que le temps passé à lire un article, les vidéos vues ou encore la proximité avec une page. Et si le poste est aussi informatif, il sera bien placé dans le « News Feed » des audiences ciblées.

2. Avoir un contenu authentique et véridique

Face aux « Fake News », Facebook privilégiera des informations véridiques. Les utilisateurs préfèrent voir des informations véridiques, plutôt que des articles de mauvaises qualités. Mais pour avoir du contenu de qualité il faut :

  • Des titres clairs qui résument l’article
  • Pas de spams ni de manipulations de « New Feed »
  • Pas de « Fake News »

3. Du contenu approprié et respectueux des valeurs de Facebook

Pour finir, le contenu doit être en accords avec les valeurs de Facebook et de la communauté. Il faut respecter les règles concernant les discours de haine, les contenus visuels violents ainsi que la nudité.

Si vous êtes intéressé par ce point, le Guardian vient de publier une enquête à ce sujet : https://www.theguardian.com/news/2017/may/21/revealed-facebook-internal-rulebook-sex-terrorism-violence

Rédiger un article sur un blog

Des règles de rédaction d’un article de blog, relevant de la stratégie de contenu,  sont fournies un peu partout, lors de séminaires ou formations, et dans plusieurs ouvrages. Pour rédiger un article sur un blog, il faut souvent revenir à la nature du blog lui-même : est-il le reflet d’une personne, d’une entreprise, d’une institution ? Le blog qui porte le nom d’une personne est en général plus libre que s’il est associé à une entreprise. Souvent, les entrepreneurs, propriétaires de leur entreprise, engagent leur nom pour le nom de domaine du blog de leur entreprise. Un blog d’entreprise doit prouver un domaine d’expertise. Mais d’abord, quelle ligne éditoriale ?

Une ligne éditoriale, c’est-à-dire ce qui va définir l’identité du blog dans le long terme, et rendre les contenus cohérents entre eux, permet de territorialiser les thèmes abordés, sérier les photos, illustrations, vidéos et textes. Elle est indispensable pour les blogs professionnels. La ligne éditoriale est un levier de différenciation. Elle positionne d’emblée le blog et ses contenus.  Elle peut être plus large pour les blogs personnels.

Très souvent, cette ligne s’amorce au bout de plusieurs articles mis en ligne (plus facile que pour un journal et un magazine), en s’aidant de commentaires, sur le blog ou dans les réseaux sociaux. Elle encourage le référencement naturel et fidélise les lecteurs.

Exemples de positionnement de blogs :

– le blog de Marillys Macé, le blog du Centre d’information sur l’eau

– le blog du petit monde de Gildan, musique, photographie,  politique ou pas.

– le blog IDRH: le management, parlons-en!

 

Redécouvrir ce qu’est un blogueur

Etre curieux de tout, ramener tout ce qu’on voit, mange, ressent, entend au contenu de l’article, qu’on soit au comptoir d’un café, comme Jegoun, dans un concert, dans une exposition, c’est par nature être spontané, si l’on connaît bien son sujet.

Adopter un style fluide d’un article à l’autre , en variant le ton pour ne pas lasser: ton institutionnel, très documenté, ou impertinent, porté à la réflexion, etc. Je conseille d’humaniser raisonnablement son blog, surtout s’il est lié à un site Internet (blog d’un DRH, par exemple, ou d’un président, d’un homme politique). Evidemment, ne pas diffamer. La loi s’applique partout, y compris sur les blogs.

 

Soigner la forme (d’écriture)

– Pas de fautes d’orthographe ni de fautes de syntaxe

– Dire tout dans le titre et le premier paragraphe : y inclure les mots clés, se centrer sur un seul mot dès le titre (exportation via RSS vers des agrégateurs de contenus, messageries ou moteurs de recherche) et en début de chaque article (paragraphe ou chapô : un article n’est pas forcément lu en entier)

– Choisir un titre court

– Varier la nature des titres : titre informatif, titre interrogatif, titre accrocheur, titre humoristique, etc.

– Adopter une « bonne présentation » de la page (limitation du taux de rebond) : ergonomie avec titres et images ou films bien insérés.

– Les titres doivent contenir les mots-clés (référencement, aide au lecteur pour mieux continuer et limiter le rebond)

– Utiliser des intertitres qui créent une relation avec le lecteur (forme interrogatif, teasing, annonce de quelque chose d’exceptionnel, etc.)

– La fin de l’article peut encourager les commentaires, elle peut alors être reprise sur facebook ou tweeter.

– Ecrire un article au minimum 1 fois par semaine.

– Si les commentaires ne sont pas fermés, y répondre (ne pas s’inquiérer d’absence de commentaires, cela ne veut pas dire que le blog n’est pas lu).

 

Etre coureur du fond (plutôt que de 100 m)

Le fond plus important que la forme, il faut s’y tenir dans le temps. Je regroupe ici plusieurs conseils.

Indispensable

– Prouver en permanence son expertise

– Produire de la valeur! Pas d’article pour faire un article. Pas de copie de dossiers de presse, pas de recopiage Google, ni même de documents. Pas d’informations vagues : citer les sources.

– Susciter d’emblée l’intérêt (limiter le taux de rebond, c’est-à-dire le pourcentage d’internautes qui arrivent sur une page et la quittent aussitôt).

– Un seul sujet par article. Multiplier le nombre d’articles si l’on a écrit un article informant de plusieurs choses à la fois (1/3, 2/3, 3/3 pour un même dossier.).

Objectivité : être objectif si vous tenez votre propre blog, si vous connaissez bien l’entreprise qui tient le blog (ses valeurs, son mode de fonctionnement) et a fortiori si vous tenez le blog pour le compte d’une entreprise ou d’une personne. Prenez néanmoins parti, tout en étant ouvert au débat, en pesant le pour et le contre, en donnant des avis même contraire au votre.

Concision: travailler des articles courts au début (450 mots), puis plus longs (800, voire 1000 mots) pour une bonne concision, ce qui permet de traiter correctement un sujet. Pas de bla-bla, de remplissage, ce qui augmente le taux de rebond. Pas de dispersion (perte de crédibilité, mauvais référencement), sur tout le blog et pour chaque article. Adopter une réflexion logique du début à la fin.

Parler cible : se mettre à la place des internautes, qui naviguent vite (ce n’est pas du print!). Etre pédagogique, vulgariser éventuellement. Un bon expert sait adopter un niveau de langage et une lexicologie à portée de son lectorat.

Partager : partager, témoigner et faire témoigner, induire des commentaires, des réactions encouragent le référencement par les moteurs de recherche.

Bon. Avez-vous d’autres conseils?

Etes-vous contents du Brand Content?

La qualité des contenus devient incontournable, selon une étude  sur leur perception  (1). Il s’agit pour les marques institutionnelles ou commerciales (enseignes, marques produits et service), d’émerger sur Internet par les contenus, mais des contenus toujours originaux et créatifs. La marque est crédible si, au travers de ses valeurs, sa mission, sa vocation, elle sait cultiver l’intérêt, enrichir, divertir, au travers de contenus façon d’un magazine. Zoom.

Les marques passent d’un statut de délivreurs autoritaires d’information à un statut de complicité dans la communauté qu’elle créent. Elles agissent à la manière d’une personne qui parlerait d’elle, de sa vie, ses goûts et ses envies, au milieu d’autres personnes. Au travers de contenus, la marque est bien présente, mais l’on ne ressent pas le handicap du sponsoring ou de la publicité classique. Au contraire, la marque remplit mieux son rôle de garantie et de confiance.

Si les contenus sont intéressants, le public dépassera le stade de la communication pour atteindre celui de l’information. Il ne ressentira pas la marque comme un handicap, et la considèrera au contraire comme une source d’information, une accompagnatrice bienveillante.

Il faut alors que les marques arrêtent, sur Internet, de ne parler que d’elles-mêmes. Nous l’avions déjà proposé il y a dix ans pour une huile moteur (jentretiensmavoiture.com).

La marque a toujours quelque chose à dire. Expliquer son activité en restant dans son métier est certes un préalable. Mais elle doit dépasser ce stade. Investir dans le contenu de marque est rentable, même à court terme. En BtoB comme en BtoC. Il s’agit alors d’utiliser une plate-forme éditoriale. Le Clan Communication en a créé une qui peut démultiplier les contenus si nécessaire : 80 % des internautes aiment que la marque leur parle (83% si la marque reste dans son domaine d’expertise).

Ce qu’aime le public : informations produits (84%) contenus d’experts et de professionnels (79%) contenus originaux (76%), avantages (70%). Les internautes partagent toujours les contenus intéressants : ils connaissent les goûts du destinataire, se disent que ça peut être utile, ou simplement pour le plaisir de partager.

Storytelling, brand content, contenu rédactionnel associé à une marque : les lexicologies hésitent et se créent en ce moment même.. Les thèmes sont nombreux : nouvelles technologies et innovation, santé/bien-être/forme, voyage/évasion, mode/textile, déco/maison, etc.

Pour les exprimer, encore faut-il créer les outils et supports adéquats inclus dans un dispositif que sait créer Le Clan Communication.

(1) panel Yahoo! 1856 personnes, fin février, quotas

E-réputation des marques et des dirigeants

Rumeurs, réputation… Tout peut aller très vite, malheureusement. Je me souviens de la marque Cartier, qui déployait et déploie toujours des trésors d’imagination pour supprimer tout ce qui atteignait se réputation: les démonstrations de contrefaçons écrasées par des rouleaux compresseurs, les prises de parole d’Alain-Dominique Perrin, son président. Et que fait Guerlain, sur Internet, pour gérer les dérapages de son fondateur? Hugo Boss, qui a conçu des uniformes nazis? La e-reputation devient aujourd’hui courante. Explication.

Le Clan Communication, pour travailler avec plusieurs dirigeants sur des missions, sait de quoi il parle. Une horde de journalistes débarquant sur un chantier de BTP alors qu’un sans papier y travaille, un dirigeant qui a prononcé une conférence maladroite déjà reprise sur Internet, une marque qui rappelle des lots litigieux, entachant en 12 heures l’image de l’entreprise toute entière…

On distingue ici une marque commerciale, une marque corporate, une marque employeur, l’entreprise, son dirigeant, les membres du comité de direction ou tout autre personne associée de près ou de loin à l’entreprise. Le Clan Communication se donne pour mission de suivre la réputation de l’objet d’étude sur Internet : veiller aux contenus des discours sur une marque donnée, protéger les acteurs de l’entreprise (marque, enseigne, dirigeant, collaborateurs, activité en France ou dans le monde, malveillances, détournement d’idée, etc…).

La mission se décompose en deux parties : un audit et un bilan de la reputation, selon une méthodologie appropriée, et une veille récurrente faisant l’objet d’un rapport périodique d’activité. Le Clan Communication a cette chance d’être une structure indépendante et discrète. Elle n’appartient ni n’est lié à aucun groupe. Elle s’engage à ne pas travailler pour une marque, une entreprise, un dirigeant d’un secteur concurrent.

Les gestionnaires dédiés de votre e-reputation sont votre serviteur, Jean-Jacques Urvoy, expert en image d’entreprises, d’Institutions et de personnes, et Styven Charton, expert en communication digitale.

Pour des cas urgents (opportunités commerciales de collaboration évidentes, rapprochement d’entreprises, mais aussi diffamation, contrefaçon, …), Le Clan Communication prévient  son mandataire en temps réel pour action à entreprendre.

La réputation digitale d’un dirigeant ou de toute personne physique s’établit auprès de son cercle familial, ses amis, son premier et deuxième cercle de management. Si c’est un dirigeant, auprès de l’encadrement, des salariés, des clients, des syndicats, des fournisseurs, des banquiers, des actionnaires ou adhérents, des concurrents, des collectivités et des institutions publiques, etc.

La réputation personnelle d’un dirigeant (encore appelée personal marketing, personal branding, ou identité numérique) est étroitement associée à celle de son entreprise. Le sujet n’est pas ici (la confusion est fréquente y compris dans les méthodes), de lancer, d’entretenir ou d’améliorer la réputation digitale d’une personne physique en général. Les techniques associées à la « bonne réputation » relève à la fois de la psychologie des dirigeants (l’avoir été soi-même pour comprendre que chaque matin tout est à refaire) et de la connaissance experte d’Internet.

Internet, e-commerce et packaging

La nouvelle édition de « Packaging, du concept au consommateur » (Eyrolles Ed.), écrit avec Erwan Le Nan et Sophie Sanchez, tient évidemment compte de la communication digitale. Au Clan Communication, nous étudions le packaging, en tant support premier des dispositifs digitaux. Extrait en avant-première du chapitre « Internet et packaging ».

Après quelques années de mise à l’épreuve, le commerce électronique confirme son rôle clé au cœur de la consommation. L’ensemble des sites de vente en ligne a progressé de 23 % sur un an (3e trim. 2011 vs 3e trim. 2010, selon la Fédération du commerce et de la vente à distance).

Internet semble s’imposer comme un circuit de distribution à part entière, complémentaire des autres points de vente traditionnels, notamment pour l’achat de vêtements, d’accessoires, de jouets, de livres, de produits informatiques, d’articles pour la maison ou le jardin. Néanmoins, la cyber-distribution présente des mécanismes de mise en relation avec le produit (recherche, découverte et choix du produit) bien différents de ceux du commerce traditionnel. Par conséquent, il convient de se demander si les bases de construction de packaging imaginées pour les linéaires prévalent encore pour le e-commerce.
Alors que dans les linéaires, les consommateurs ont des expériences mul- tisensorielles avec les produits, sur Internet ces derniers ne peuvent ni être touchés ni être pris en main. Il n’y a pas non plus l’ambiance d’achat d’un magasin, le bruit. C’est pourquoi sur un site d’e-commerce, la présentation visuelle du produit est prépondérante. Exit les petits visuels de packaging, et place à une mise en valeur du produit interactive et qualitative.
Tout d’abord, dans un univers virtuel, l’internaute a besoin davantage de repères. Mettre en avant la marque de manière qualitative peut, par consé- quent, le rassurer. Néanmoins, il ne s’agit pas de tomber dans une pré- sentation racoleuse et purement commerciale des produits. Il est conseillé de travailler davantage sur les signes essentiels de la marque, et de mettre en avant la forme et la couleur du packaging. Jouer sur le visuel, valori- ser le design et les attributs esthétiques du packaging est primordial. Ceci est d’autant plus simple que l’e-commerce permet une plus grande liberté d’expression qu’un point de vente traditionnel. Une présentation à l’écran peut permettre de découvrir le produit sous plusieurs angles. Les descriptifs des produits, les modes d’emploi ou conseils d’utilisation peuvent être pré- sentés de façon interactive et ludique, par le biais, par exemple, d’images ou de petits films vidéo.

L’internaute est généralement en quête d’informations et la présentation du produit doit lui permettre de répondre à ses questions, et de l’aider dans son choix et sa sélection de produits, en vue d’un achat directement en ligne ou dans un point de vente classique.

Il convient également de souligner qu’à travers le Web, le packaging doit dépasser son rôle promotionnel. Contrairement à ce qui se passe en maga- sin, c’est davantage le consommateur qui choisit d’aller à la rencontre des marques et des produits. C’est une relation positivée et non subie. C’est pourquoi les marques doivent, dans ce contexte, prendre la parole effica- cement pour créer l’impact et renforcer leurs liens avec le consommateur.

Les marques, points de ralliement dans un univers virtuel, doivent réfléchir aux valeurs et à l’histoire qu’elles veulent véhiculer via Internet. La notion d’imaginaire est essentielle. Internet doit permettre à la marque de vivre différemment et d’inventer un nouveau discours, plus narratif, plus intimiste et, de surcroît, moins promotionnel, avec le consommateur. Le packaging interactif peut ainsi guider le consommateur vers un site Internet dédié, offrant un contenu pertinent et cohérent avec sa cible.

On l’a vu, c’est la notion de « packaging relationnel », qui instaure un lien avec le consommateur, celui-ci rentré chez lui ou au bureau.

Le Parisien sera digital

C’est moins intello que Le Monde, mais voilà: j’aime Le Parisien que me lisait chaque jour mon grand-père. Je trouve que les contenus sont bons et que les journalistes sont de vrais journalises. Ce soir, j’ai fait Londres-Paris-Londres pour une soirée avec Jegoun (je n’ai pas vu Sebmusset). J’ai écouté un exposé sur le redéploiement de la Marque Le Parisien vers le digital, qui fait déjà réaliser au titre 10% de son activité. Avec le lancement d’une application permettant de suivre les infos d’un lieu donné. Démystification et chiffres. 

L’état-major du Parisien rappelle d’abord plusieurs chiffres: 1/3 des français sont déjà des mobinautes (ils auront vite une tablette comme journal, il y en a 1,5 million en France). Et par jour, chaque français passe 4 heures sur Internet. Les dés sont jetés: Le Parisien va accentuer sa stratégie digitale. Le Parisien a déjà 300 000 fans sur Facebook, et plus de 40 citations par jour en radio.  Facebook apporte 10% du trafic vers le site. Le sujet qui préoccupe le titre, c’est la proximité. Pour eux, la proximité, plus qu’une posture, est une action . C’est que Le Parisien veut créer et personnaliser ses contenus par lieu géographique, ville par ville. Il utilise ce qu’il considère son concept novateur lié à  la géolocalisation Google Maps: on a envie de savoir, dans tous les domaines, de savoir ce qui se passe près de chez soi, ou dans le village où l’on est né. Pour comprendre le national, il faut aussi savoir voir le local (même raisonnement que Philippe Michel qui m’avait dit, avant que je devienne directeur général de ProximitéBBDO: pour communiquer de loin, il faut savoir voir de près).

Le Parisien se veut être glocal, « comme Ouest-France » de l’ami Michel Urvoy. Certes, la route est encore longue. Mais avec 120 cartes de presse locales, le titre peut prétendre à devenir multi-local..
En fait, Le Parisien souhaite reformuler la PQR sur le mode digital. Il le reconnait lui-même. Et le sujet est surtout financier: comment le rentabiliser? Toujours le même schéma: rencontres locales, recherche de logement, de job.
Le Parisien surfe sur la vague des tablettes et va utiliser les vidéos, l’image, vecteurs d’intérêt plus que l’écrit même. Pour le moment, seul l’iPad semble concerné.

Je m’attendais à une immersion dans les terroirs de France, des anecdotes locales, des blogueurs et des journalistes venus de villes locales. Mais c’est une toute première réunion, avec en prime l’essai de l’application sur la tablette.

Tout comme on oublie que le Crédit Lyonnais fut lyonnais, le digital fera oublier, un peu, que Le Parisien était parisien, au 20ème siècle.