Symbolique du vert : découverte d’une couleur ambigüe

La couleur verte est un symbole ambivalent.

Elle évoque la vie et la mort, ainsi que les états transitifs de l’une à l’autre : la renaissance, après la mort, le danger qui précède la mort.

Nous allons voir que ces états transitifs sont riches, et qu’ils ont amenés plusieurs spécialistes à le voir comme la couleur du destin.

L’abondance verte

Aujourd’hui, quand on pense « vert », c’est la nature qui s’anime d’abord dans notre imaginaire, au travers de la végétation et de l’eau.

Le vert omniprésent dans la nature au travers des feuillages et des eaux.

La force et la longévité sont les corollaires de cette nature verdoyante qui s’étend à perte de vue, immense et présente depuis des temps immémoriaux.

C’est la vitalité à l’état pur.

Le périple vert

Au coeur de cette nature abondante vivent des reptiles, des volatiles ou encore des insectes, qui se fondent dans le décors.

Parmi eux, certains représentent un danger mortel, comme le crocodile qui se fond dans des eaux stagnantes et marécageuses.

Ce prédateur s’est inscrit dans nos esprits de l’antiquité égyptienne aux productions audio-visuelles, en passant par une célèbre marque de vêtements.

« […] le crocodile ouvrant sa gueule verte est lui une vision de cauchemar, celle de la porte des enfers bâillant à l’horizon pour aspirer le jour et la vie. »

Dictionnaire des symboles de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant aux éditions du Bouquins

Cette association du vert au danger, l’humain l’a parfaitement intégré au cours de son existence. On le voit surgir au travers du visage de personnages monstrueux :

  • Le titanesque monstre préhistorique, qui, écrasant tout ce qui bouge, vous rappelle votre place dans l’univers
  • Le vicieux serpent biblique, venu vous séduire
  • L’ésotérique sorcière, qui prépare ses potions et poisons en sélectionnant les herbes de votre envoutement… ou trépas
  • L’envahisseur extraterrestre, qui déchaine une violence grotesque, allant de l’expérience au massacre pur et simple

Ce dernier exemple, relativement récent, peut probablement être mis en lien avec l’image du soldat maudit, plongé dans l’enfer vert de la guerre du Vietnam.

Apocalypse Now de Francis Ford Coppola (1979).

Il existe quantité d’autres personnage ou monstre à citer (le zombie, le monstre de Frankenstein, le gobelin, etc.).

Il semble se dégager d’eux les mêmes caractères : une violence aveugle et une séduction corruptrice

Et voilà le diable, maitre de ce qui est monstrueux. Diable, qui, au Moyen Âge, a été représenté en vert. L’émeraude est la couleur de Lucifer avant sa chute.

Vert comme la mort

Lorsque la vie trépasse, le corps qu’elle animait se corrompt.

On observe alors toute une gamme de vert, plus terne, plus sombre, signant le déclin matériel du vivant qui est ou qui a été corrompu : la maladie, la nausée, le pu, le moisi, la décomposition, etc.

Parmi les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, la Mort est représentée en vert, ici visible sur ce tableau de Viktor Vasnetsov (1887).

Le vert printemps revient

L’hiver s’achève, le printemps se lève, la nature revient. 

Pour le dire avec poésie, les grecques de l’antiquité avaient le mythe de Perséphone.

Ce passage des saisons apporte son lot d’éléments positifs :

  • La renaissance de la nature, issue du travail commun de la terre, du soleil et de l’eau (Voir le mythe d’Osiris)
  • L’espérance, directement lié au retour du printemps
  • L’amour, au travers de la sève qui montent dans la végétation, mais aussi aux êtres vivants
  • La jeunesse, sa fraicheur et son immaturité, par analogie à la plante nouvelle et au fruit, vert, qui mûrit (la chenille également se prête à cette interprétation)

“Les Hasards heureux de l’escarpolette” par Jean-Honoré Fragonard (1767), transition parfaite pour la sutie de cet exposé.

Une couleur instable

Le vert à longtemps été une couleur difficile à obtenir, et qui s’altérerait rapidement. On l’a alors associé à ce qui est instable, que ce soit en bien (jeunesse, amour, beauté, espérance) ou en mal (mensonge, perfidie et hypocrisie).

Cette notion d’instabilité fait qu’on lui associe également la chance, le hasard, le jeu et l’argent.

Peut-être peut-on aussi lier cette idée d’instabilité au déclin rapide du vert qui se fait plus discret à l’automne. 

Le tapis de jeu, vert à tous les coups. Ici dans le film “Casino Royal” de 1967.

Le vert, écologique par nature

Nos ancêtres ne semblaient pas associer de facto la couleur verte à la nature.

Il est amusant de constater qu’aujourd’hui, la cause écologique s’habille de vert pour se signaler… pour signaler la cause de ceux qui cherche à préserver notre jardin d’eden, dont la « nature » est devenue trop instable.

Conclusion 

On peut donc associer le vert, de façon non exhaustive ;

Positif : vie, renaissance, force, longévité, vitalité, abondance, espérance, amour, jeunesse, beauté

Neutralité : destin, hasard, jeu, argent

Négatif : mort, danger, poison, corruption, violence, guerre, malheur, la maladie, moisi, décomposition, mensonge, perfidie et hypocrisie

De prochains articles viendront compléter cette introduction au vert, précisant et élargissant les aspects qui figurent ici.

Nous avons articuler la présentation générale de la symbolique du vert de façon à ce qu’elle puisse être comprise facilement. Rien ne vaut d’approfondir le sujet pour en saisir toute la mécanique. Nous vous renvoyons aux sources utilisées, historiques et symboliques, pour la rédaction de cet article :

Seriez-vous tombé dans ce piège ?

C’est la saison des offres limitées chez les opérateurs : les soldes sur les abonnements !

L’occasion d’évoquer deux ressorts psychologiques.

Comparons deux offres similaires :

Celle de RED est alléchante, mais si c’est pour payer 15 € par mois après 1 an … autant choisir SOSH tout de suite !

Ce sera vite amorti après tout, non ? 

C’est l’effet de focus : quand on décide, il arrive que l’on prenne trop de facteurs en compte.

On donne alors trop d’importance à certains facteurs sans raison valable.

Ainsi 4 mots vont tenter de court-circuiter notre raisonnement : “Même après un an”.

SOSH suggère que son offre est la meilleure affaire, du fait que son prix ne varie pas au fil du temps.

Or, il faut 7 ans pour qu’elle soit plus rentable que l’offre de SFR ! 

D’ici là, offres et prix auront certainement évolués 😄 

Statistiquement, cette stratégie ne manquera pas d’être efficace. 

Par ailleurs les offres limitées, soldes, black friday, etc. utilisent le biais de rareté

C’est le fait qu’un individu soit plus susceptible de vouloir ce qu’il pense ne pas pouvoir avoir plus tard.

Cet effet repose sur l’anticipation d’un regret. 

Je ne traite pas ici de la qualité du réseau.  

Le but était de montrer comment une simple phrase peut influencer un achat ! 

A bientôt chers amis ! 🙋🏻‍♂️

Comment créer une identité intemporelle ?

Pour créer une marque, on part toujours de quelque-chose d’abstrait. S’il y a certes quelques éléments de base, il y a en particulier un subtil mélange de créativité et de bon sens. Cette créativité et ce bon sens devraient tendre vers le minimalisme.

La simplicité se cache au coeur de la sophistication

Quand l’humain crée, il semble avoir tendance à s’orienter vers la sophistication, pensant qu’elle se lie systématiquement à la complexité, et indirectement à la qualité. Hors, les choses les plus simples sont les meilleures, et l’adage ne s’y trompe pas. 

La sophistication, si elle est complexe, est bien plus probante dans la simplicité que dans l’artifice. Artifice qui peut finalement s’apparenter à une sorte de mascarade. C’est comme si la complexité devait permettre de cacher une absence de pertinence.

C’est pourtant en simplifiant une idée, qui tend à être sophistiquée, que l’on arrive à quelque chose d’épurée et d’efficace.

Les phrases totems des philosophes ne sont pas tombées du ciel. Il faut parfois écrire un livre entier pour conclure par quelque-chose de simple… appuyé sur un raisonnement complexe qui implique un long travail !

L’exemple d’Apple

Voilà un exemple qui, je pense, parlera à chacun. Nous traiterons ici de l’image uniquement.

Apple est un très bon exemple de ce qui est simple.

Faut il parler du logo ?

Prenons maintenant le site.

Sur le troisième écran actuel de la page d’accueil voici ce que l’on voit : 

En somme : le logo Apple Watch SE, une phrase d’accroche, deux liens, une photo.

Le tout sans froufrou. On voit bien ici que l’image « fait tout ». Vous constaterez que l’ensemble du site de cette marque est ainsi fait.

On sous estime bien trop souvent la puissance de la photographie dans la conception d’un site internet. Ce point est pourtant essentiel. Nous en parlerons une prochaine fois.

Cette simplicité vous la retrouverez chez 90% des marques « fortes ».

Expérimentez, vous verrez, c’est édifiant. A croire que c’est la simplicité qui fait une marque !

La simplicité nait dans le temps

Il arrive parfois que certains de nos clients soient surpris par la concrétisation laissant transparaitre une certaine simplicité sans percevoir le travail qu’il a fallu fournir pour obtenir ce résultat. Ce résultat qui semble naturel, qui pourrait avoir toujours existé. C’est là que tout se joue.

C’est par exemple le cas pour un logo. Ne vous demandez pas si un logo est suffisamment « fort », demandez vous s’il est suffisamment « simple ». Ce qui est simple est intemporel, traverse le temps.

La simplicité apparait quand on déconstruit la complexité.

Si vous aussi vous souhaitez être intemporel, contactez nous ! 😇

Confinement : deux campagnes de communication réussies

Si de nombreuses entreprises ont stoppé leurs campagnes de communication à l’annonce du confinement, et pour toute sa période, d’autres ont continué et elles ont bien eu raison !

Le confinement, meilleure période pour communiquer ?

Les humains passent maintenant un temps conséquent sur internet. Les plus gros “pure players” (entreprise commerçant uniquement sur internet) du monde se battent pour vous prendre davantage de temps. Ce n’est pas pour rien. Il est aberrant, dans la logique de notre société, que des entreprises aient arrêté d’investir à cet endroit ! Bien sûr je ne parle pas ici de celles pour qui il s’agissait d’une question vitale.

Pourtant la logique tombe sous le sens (d’ailleurs est-ce bien de la logique ?).

L’équation est la suivante :

Chômage partiel = Potentiel d’ennui Important

Potentiel d’ennui Important = Explorer les réseaux sociaux et internet

Les français ont passé en moyenne 3 heures par jour sur internet, contre une moyenne de 2h12 en temps normal. Et encore, c’est une moyenne. Les valeurs médianes feraient apparaître une différence davantage significative. Avec 12,4 millions de travailleurs au chômage partiel, les marques avaient là une sacrée audience !

Burger King, une campagne dans l’actualité

Le choix de cette marque est bien entendu subjectif. La communication de Burger King me semble avoir été particulièrement intelligente. Elle repose sur plusieurs points, dont une visibilité importante sur les réseaux sociaux et une articulation sur plusieurs axes, qui suivent de près la suite des évènements. Cette “campagne” est simple, décalée et efficace. Une constante pour cette marque.

18 mars : restez chez-vous !

Réaction rapide face au confinement. La marque joue avec l’un de ses slogans.


30 mars : faites le chez-vous

Reprise du concept DIY* (Do It Yourself – Faire soi-même) intelligemment exécuté en collaboration avec plusieurs marques d’agroalimentaire. Vous me direz, on n’a pas attendu le “DIY” pour inventer le Système D, mais bon, c’est english, c’est marketing, ça fait bien.


7 avril : tenez bon

Valorisation par l’excès du produit de la marque qui vaut en temps normal environ 7€, ici affiché à 135€, prix de l’amende. Une invitation pour les joueurs ? Le psychologue canadien Eric Berne parlerait peut-être d’exploitation du jeu psychologique “Gendarme et voleur”.


11 mai : ré-ouverture des drives

Exploitation des règles de déconfinement données par le gouvernement.

Dans un premier temps, appropriation d’un objet devenant un symbole de la crise du COVID19 : le masque.


Dans un second temps, exploitation de la règle de distanciation physique avec une amusante proximité avec le concurrent McDonald’s.


IKEA, une campagne 100% dématérialisée

Burger King a habilement créé et exploité différents contenus. Vous me direz que toutes les marques n’ont pas pu faire ainsi. Parlons d’IKEA qui a habilement tiré son épingle du jeu en exploitant sa très forte identité de marque.

S’agissant du secteur de l’ameublement, la communication d’IKEA était évidemment tournée vers l’intérieur.

Mi-mars : stay home

Les spots publicitaires d’IKEA sont orientés sur la qualité des moments vécus et partagés chez soi. Ce nouveau spot utilise habilement plusieurs séquences qui permettent au passage à IKEA de ré-affirmer que l’intérieur, c’est une question vitale : un esprit sain, dans un corps sain, dans un intérieur IKEA.


Début mai : calembours confinés

Ce n’est un secret pour personne, les meubles d’IKEA portent des noms étranges pour les français. Voilà une façon amusante d’exploiter ces derniers !

D’autres affiches ici

Fin mai : des plans pour s’évader

Le confinement n’a pas été reposant pour les parents. IKEA adapte alors la charte graphique des plans de montage de ses meubles – également sujet d’amusement – pour proposer des constructions à destination des enfants.

D’autres plans ici

Pour conclure

Ce qui me frappe parmi ces deux exemples est de constater à quel point les marques qui bénéficient d’une identité très forte et différenciante tendent à exploiter et faire transparaître ce qui les rend unique, avec une certaine évidence et alors que la créativité reste bien présente.

Et votre marque alors ?

Une marque doit-elle communiquer ses bonnes actions ?

Nous vivons une époque particulière. Ces derniers temps nous pouvons constater une inédite solidarité entre êtres humains. Il aura fallu pour cela un mal au potentiel inquiétant.

Cette solidarité est apportée par les citoyens et les entreprises du monde entier. L’entreprise est une “personne” dite « morale », constituée de personnes dites « physiques ». Si une marque existe, c’est grâce aux personnes physiques qui travaillent à son développement et à celles qui utilisent ses produits et services.

Ces derniers temps nous sommes informés de nombreuses actions citoyennes entreprises par des citoyens et des entreprises. Quand on est une entreprise, on entreprend. Il semble alors normal de le faire à titre citoyen.

La grande majorité d’entre nous approuve ces actions. D’autres les critiquent. Ces derniers pensent que ces actions sont de pures opérations de communication. On peut alors lire et entendre ce type de commentaire : « bravo pour le coup de pub ! ».

Prenons cette déclaration selon un aspect pragmatique. Il y a, à mon avis, trois façons de voir les choses.

1. Une marque peut agir sans le dire

Les personnes physiques qui passent environ 8h par jour à travailler seront fières d’agir, par l’intermédiaire de leur entreprise, pour l’humanité et le diront. L’information de l’action de l’entreprise se transmettra de bouche à oreille. Très vite l’information sera reprise par les médias, sans contrôle de la marque, avec de possibles “fake news” dans le lot. Plus une information est transmise par l’intermédiaire de multiples vecteurs, plus elle se dégrade ! On connait tous ces articles parfois repris par toute la presse dans lesquels chacun à son chiffre clé alors qu’un seul est le bon.

Ici se pose la question de la réalité. Si les médias ne donnent pas toujours le bon exemple, les réseaux sociaux ont rendu visible la parole de ceux qu’on appelle « complotistes ». Imaginez la matière que vous donnez à ces sophistes contemporains lorsque vous ne maitrisez pas la communication de votre entreprise ! Naît alors deux clans : l’un pense que le fait est réel, l’autre non. Ceci est grave. La seule question que vous devez générer au sein de la société doit être philosophique. Une marque doit être ancrée dans la réalité, c’est sa crédibilité qui est en jeu.

2. Une marque peut agir et le dire

Il est amusant, dès lors que l’on communique une action, de voir les pessimistes remplacer les complotistes qui ne sont jamais très loins. Le pessimiste souhaite dénoncer un « coup de comm’ ». Qu’il fasse s’il le pense. Gardons notre optimisme : ne répondons pas. Nous entrerions dans un débat sans fond, dans tous les sens du terme. Mieux vaut conserver son énergie pour bien agir et répondre aux commentaires construits qu’ils soient ou non critiques !

Dans ce cadre, la marque maitrise son image au travers de l’information qu’elle délivre. Elle est entreprenante, visible et crédible.

Passer de l’action à la parole est une bonne chose ! L’inverse est vrai également !

3. Une marque peut ne rien faire

C’est son strict droit. Je crois que l’entreprise a le devoir d’aider si elle en a la capacité. Il me semble plus juste et nécessaire d’encourager à agir ceux qui le peuvent, plutôt que de critiquer ceux qui ont agi. C’est une question de choix : à quel escient veut-on utiliser son temps ? Préfère-t-on dénoncer une bonne oeuvre parce qu’elle est délivrée par une entreprise ? Ou encourager d’autres à faire de même ? Quel est le plus important pour le bien commun ?

Je mets ici à part les cas discutables de « lavage vert » qui ne concernent pas les situations d’urgence.

Ce qu’une marque doit faire

Le chemin idéal est le deuxième : mieux vaut agir et communiquer.

Agir vaut mieux qu’attendre. On peut même voir la perspective du « coup de pub » comme un levier qui incite à l’action ! A mon avis, c’est le bon sens qui prime en général. On a le droit d’être fier de soi, que l’on soit une personne physique ou morale !

Quand on fait quelque-chose de bien, on peut le partager. On le doit même. Le silence n’est attrayant qu’entre deux notes.

Faut-il dire encore ce que chacun sait ? Rien ne saurait être seulement blanc ou noir.

S’il ne s’agissait que de communication grossière, ces informations passeraient sous silence. Le but n’est pas, dans le contexte actuel, d’anticiper une visite d’Elise Lucet. Il faut limiter un nombre de morts.

Comment optimiser votre taux d’engagement sur Instagram ?

Instagram est aujourd’hui l’un des réseaux sociaux les plus importants au monde, donc indispensable pour les marques. Le Clan Communication, agence de communication digitale, vous explique comment optimiser l’utilisation de ce réseau pour votre marque en profitant d’un meilleur taux d’engagement.

Instagram, quelle culture ?

Un réseau social est avant tout régi par un fonctionnement particulier, basé sur des règles sociales, qui peuvent s’apparenter à une culture. Sur Instagram tout passe par l’image. Ce réseau repose sur la publication de photos par ses membres. Vous travaillez donc pour Instagram. En tant que marque, Instagram travaille également pour vous, en vous offrant le moyen d’atteindre votre cible. A mesure que le temps passe, l’utilisation d’Instagram se démocratise. L’on voit apparaitre de plus en plus de contenu de marque, parfois sponsorisé, et parfois hors sujet ! Bien que les photos avec textes deviennent monnaie courante sur le réseau, il ne faut pas oublier que l’utilisateur d’Instagram est la pour “se détendre”. Aspect tout relatif, notamment en terme éthique, vis à vis de l’addiction que peut provoquer le réseau chez de nombreux utilisateurs.

Respectez la culture d’Instagram est donc simple : insérez-vous correctement dans le fil d’actualité de votre cible. Posez-vous une question simple : à quoi ressemble le fil d’actualité de ma cible ? Vous saurez alors y trouver votre place, soit en générant un contenu similaire via votre page, soit en passant par la page d’autrui, comme celles des Instagrameuses et Instagrameurs.

Qu’est-ce que le taux d’engagement ?

Le taux d’engagement se calcule très simplement, par l’intermédiaire d’une équation et vaut, pour Instagram, mais aussi pour les autres réseaux. Il repose sur le calcul type “produit en croix” suivant :

Taux d’engagement = A × 100 ÷ B

  • A étant le nombre de “Like” moyen par publication
  • B étant le nombre d’abonnés à votre page

A peu changer en fonction de vos objectifs. B reste immuable.

Sur cette base de calcule, vous obtiendrez un taux d’engagement.
A vous d’organiser et d’évaluer ce taux d’engagement en fonction de votre temps et vos objectifs.

Comment améliorer le taux d’engagement Instagram ?

Pour améliorer votre taux d’engagement sur Instagram, il existe 5 leviers simples à appliquer.

1. Le bon contenu

Comment je vous le disais précédemment, il est indispensable de maitriser la culture de ce réseau. Utilisez-le, identifier votre cible et réaliser des “personas” si ce n’est déjà fait. Suivez les mêmes personnes que votre cible pour comprendre ce qu’elle attend de vous.

2. Le bon moment

Cela dépendra de votre business. Il s’agira, hors des heures de “pointes”, d’identifier les moments lors desquels votre cible consulte le réseau afin d’augmenter votre visibilité et assurer que votre contenu est bien consulté. Il sera bien évidemment indispensable de suivre un marronnier classic lorsque vous établirez votre stratégie. Notez bien les jours et les heures pour chacune de vos publications. Cela vous permettra de connaitre avec exactitude, après un certain temps, les meilleurs moments pour publier.

3. Planifiez vos actions

Créer des plannings et planifiez vos actions. C’est simple, mais il faut réellement le faire. Cette étape est indispensable pour structurer le travail et se coordonner avec d’autres équipes.

4. Faites des stories Instagram

500 millions de comptes Instagram utilisent chaque jour la fonctionnalité stories ! Plus de 30% des stories les plus consultés sont celles des marques ! Pourquoi pas la vôtre ?

5. Allez chercher vos abonnés

Allez chercher vos futurs abonnés, suivez les personnes qui font parties de votre cible, mais surtout, respectez les. Certains oublient vite que derrière un compte, il y a un humain. Un humain qui peut savoir via des applications externes, quand vous le suivez, et quand vous arrêtez de le suivre. Imaginez la déception que ce type de fonctionnement peut engendrer. Si cette technique fonctionne pour augmenter rapidement le nombre d’abonnés à votre compte, elle viendra détériorer votre taux d’engagement de façon impressionnante. Et, par conséquent, votre réputation. Avoir 10 000 abonnés et 50 “likes” par publication n’est pas synonyme de qualité !

Si vous ne vous y retrouvez pas, pas de panique. Le Clan Communication est une agence à vocation digitale, engagée auprès des marques dans leur création et dans leur développement au quotidien. N’hésitez pas à nous contacter !

Le packaging d’avant le digital (histoire du packaging, 4/4)

En France, dans les années cinquante, on assiste à l’essor des techniques de marketing. Ces dernières répondent alors à une demande pressante des entreprises industrielles, qui face à une concurrence de plus en plus rude et à un manque accru de proximité avec les consommateurs, éprouvent le besoin de connaître le marché et leurs clients, de manière à imaginer des actions pour mieux agir sur eux.

C’est cet intérêt pour les outils du marketing et la prise de conscience de la valeur des marques qui amèneront les sociétés à se pencher sur leurs packagings comme objet projectif de la marque. Dès le début des années soixante, BN, par exemple, a bien compris que pour garder et gagner des parts de marché, ses efforts devaient se porter sur le renouvellement (le traditionnel pain et chocolat est remplacé par un goûter tout prêt) lié à des packagings intelligents, représentatifs de la marque (BN mise alors sur un emballage pratique et hygiénique).

Dans les années soixante-dix, le développement de la grande distribution et de la concurrence amènent peu à peu les entreprises à utiliser la publicité et les différents moyens de promotion de la marque. La grande distribution croît et se multiplie dans les années quatre-vingt entraînant un véritable foisonnement de l’offre. La prise en compte de la marque chez les producteurs et les distributeurs s’accentuent.

Plus que jamais, les entreprises doivent investir sur leurs marques pour exister et poursuivre leur développement, et le packaging est alors intégré comme un médiateur de la marque et du produit.

Il ne se contente plus alors d’être fonctionnel et esthétique, mais doit porter la marque, doit donner du sens à cette marque et la démarquer de la concurrence. Parallèlement, le design se déploie et s’institutionnalise dans les années quatre-vingt, avec la prolifération des d’agences de design.

Découvrez toute l’histoire du packaging dans le livre Packaging (Eyrolles Ed., 2012) de Jean-Jacques Urvoy, Sophie Sanchez et Erwan Le Nan.

Les articles de la série “Histoire du Packaging”

  1. C’est quoi le premier packaging ?
  2. Le packaging d’avant le digital
  3. Marque et packaging
  4. Le packaging devient informatif

Marque et packaging (histoire du packaging 3/4)

Jusqu’au milieu du XIXème siècle, les activités artisanales et le petit commerce de proximité règnent sans partage. Il faut attendre la seconde moitié du XXème siècle et la révolution industrielle pour assister à un complet bouleversement de cette conception du commerce, héritée du Moyen Age. L’alimentation sort du terroir et de nouveaux modes de distribution de produits plus abondants et plus diversifiés voient le jour.

C’est dans ce contexte socio-économique que s’ouvre en 1852 le magasin Le Bon Marché. La grande distribution fait alors ses premiers pas. Les supermarchés en libre service se propagent considérablement en France dans les années soixante, suivis dès 1963 par les hypermarchés, avec l’ouverture en France du premier Carrefour, enseigne aujourd’hui internationale.

Les intermédiaires de distribution, de plus en plus nombreux, accordent davantage d’importance au marquage des emballages et à la fiabilité des contenants eux-mêmes. Néanmoins, au début de l’ère du self service, le packaging, l’emballage, apparaît surtout comme une protection et un support d’information pour le consommateur.

Le discours de la marque et packaging

Si les premières marques modernes, apparaissent à la fin du XIXème siècle, à l’instar de Veuve-Clicquot en 1859, la marque n’est encore le fait que de quelques précurseurs et jouent souvent un simple rôle de signature. Néanmoins, un changement s’opère peu à peu dans l’esprit des entreprises : le produit et son emballage peuvent être fonctionnels et esthétiques à la fois. Les visuels des produits de grande consommation sont imaginés par des artistes de renom comme Lautrec ou Cappiello. Cette idée sera renforcée après la deuxième guerre mondiale, notamment sous l’influence du pionnier du design Raymond Loewy, parisien émigré aux Etats-Unis, pour qui l’esthétisme apparaît comme un réel argument commercial. Ce qu’il affirmait dans son ouvrage « La laideur se vend mal ». Il était en effet persuadé que l’esthétisme du produit pouvait permettre de séduire le consommateur et de reconquérir un marché traumatisé par la crise de 1929. Il théorise l’image de marque : une marque est constituée d’un nom et d’un logotype (du grec logos, discours et typos, écriture), qui raconte, sous une forme réduite, ce qu’est l’entreprise ou un produit.

C’est également après la seconde guerre mondiale, avec la formalisation du marketing-mix, que le packaging apparaît potentiellement comme une source de business aux yeux des entreprises. L’exemple est donné avec le berlingot Dop, qui, créé en 1952 par Roland de la Poype et dessiné par Vasarely, constitue une réelle avancée en termes de packaging sur l’époque.

Les articles de la série “Histoire du Packaging”

  1. C’est quoi le premier packaging ?
  2. Le packaging d’avant le digital
  3. Marque et packaging
  4. Le packaging devient informatif

Le packaging devient informatif (histoire du packaging 2/4)

Dès qu’il a fallu assurer la préservation des aliments ou des parfums, ou même des médicaments, jusqu’au XIXème siècle, le seul moyen véritablement efficace de conserver des aliments au-delà de quelques jours est la salaison. Un homme va révolutionner les techniques de conservation : Nicolas Appert (1749-1841). En 1801, ce confiseur parisien invente un procédé de stérilisation des aliments par la chaleur dans des récipients hermétiquement clos : c’est le principe de l’appertisation.

C’est en Grande-Bretagne que ce conditionnement va d’abord prendre son essor. La technique d’Appert est par la suite perfectionnée jusqu’à la stérilisation à ultra-haute température (U.H.T), dite de «longue conservation». L’industrie de la conserve prend alors son essor. Les premières industries alimentaires, qui apparaissent également au XIXème siècle, vont exploiter à grande échelle les techniques modernes de conservation. Aujourd’hui encore, la boîte de conserve en métal occupe le haut des linéaires, avec près de 65% de parts de marché des conserves, devant les bocaux en verre, les barquettes plastique et les briques carton.

Au-delà de l’évolution des techniques de conservation, l’histoire du packaging, et plus particulièrement de l’emballage du XIXème siècle à aujourd’hui, est intimement liée à l’histoire et au développement des matériaux d’emballage, de la boîte en fer blanc à la bouteille en P.E.T (Polyéthylène). Outre contenir, transporter et conserver les produits, le packaging revêt d’autres fonctions : ceux d’informer sur le contenu, d’identifier le producteur et d’authentifier l’origine du produit.

Marque et packaging

Les fouilles archéologiques mettent en évidence que certains artisans, dans l’Antiquité, avaient déjà pour habitude de signer leur production en y apportant une marque distinctive. Les inscriptions portées sur les amphores, sous forme de timbres ou d’estampilles imprimés dans l’argile crue avant cuisson, font état de son contenu (huile, vin ou garum) et nous renseignent sur la provenance du produit. C’est probablement les fouilles archéologiques récentes (2002 à 2005) sur le site d’Aratta en Iran qui mettent en relation anciennes poteries et packagings actuels : les poteries sont décorées, porteuses dans l’argile-même de la marque du fabricant. Leurs formes sont séduisantes et l’ensemble donne le sentiment d’une valeur ajoutée humaine. Autre exemple : celui des olives du Sud. Ce fruit contenu dans de grandes jattes en terre cuite, avaient plusieurs qualités selon les récoltants. C’est pourquoi, ces derniers apposaient alors un signe d’identification sur leur contenant, le marquaient. Ces premières pratiques d’étiquetage peuvent être considérées comme l’origine de la marque, intimement liée depuis les origines aux produits. Ces signes distinctifs se présentent d’abord sous des formes rudimentaires. Il pouvait s’agir d’un nom, d’initiales, du sigle du récoltant, ou d’un dessin très simplifié, ancêtre des logotypes actuels.

Apparition de l’héraldique

Au Moyen-Age, notamment à l’époque des croisades, se développe un système emblématique baptisé langage héraldique. Il s’agit alors, à l’aide de Blasons, de reconnaître les combattants de différentes nations sur les champs de bataille. Mais le blason dépasse bientôt le seul terrain militaire pour devenir la marque d’appartenance et de ralliement à une famille, à une corporation professionnelle, à une communauté d’intérêt, à une ville ou à une province. On retrouve alors le blason sur toutes sortes de supports : les vêtements, les meubles, les monuments, les livres, les objets d’art ou de culte. À la fin du Moyen Âge, on estime qu’il y avait un million de blasons en Europe.

A cette période, le régime des corporations (les ancêtres de nos corporations professionnelles), impose aux artisans que leurs produits satisfassent à des critères de qualité définis par la profession. Un symbole, le sceau de la corporation, témoigne alors de la qualité du produit et garantit sa provenance et son authenticité. Plus tard, vers la fin du XVIème siècle, les marchands commencent à placer des signes distinctifs à l’extérieur de leur échoppe. La marque (dessin symbolisant le produit) fait son apparition.

Et dès le XVIIème siècle apparaissent les premiers produits manufacturés et conditionnés à l’instar des premiers flacons d’eau de Cologne.

Les articles de la série “Histoire du Packaging”

  1. C’est quoi le premier packaging ?
  2. Le packaging d’avant le digital
  3. Marque et packaging
  4. Le packaging devient informatif

C’est quoi le premier packaging ? (histoire du packaging 1/4)

L’histoire du packaging est longue ! En quelques articles, découvrez l’histoire de ces objets qui en contiennent d’autres. Le packaging existe depuis que nous transportons des aliments solides ou liquides.

Le premier packaging est … nos mains, qui contiennent, retiennent. Les contenants remplissent alors une mission purement fonctionnelle.

L’homme préhistorique, qui apprend peu à peu à utiliser, au mieux, le milieu naturel, vit de la cueillette, puis, plus tard de la chasse et de la pêche.

Essentiellement nomade, il utilise tout d’abord tous les emprunts qu’il peut faire à la nature pour contenir. Il protège ses denrées alimentaires dans des feuilles ou dans des récipients de peau. Mais très tôt, l’homme saura coudre des outres de peau et tresser des paniers…

Taillés dans le bois, puis dans la pierre, les contenants ont ensuite été fabriqués en terre cuite.

Certains, fermés du sceau du fabricant préfigurant ainsi la marque.

D’ailleurs, dans l’Antiquité, le pot (l’amphore), est un signe de reconnaissance : lorsqu’une personne voulait en faire rencontrer deux autres, elle cassait le pot en deux pour en donner une partie à chacune d’elle ; lorsqu’elles se rencontraient, les deux morceaux devaient coïncider.

La fonction sociale des pots, des premiers packagings, relevait alors autant du symbole que du simple conditionnement !

La présence de poteries, récipients en pâte argileuse cuite, est affirmée au Proche-Orient vers 6500 ans avant Jésus-Christ.

La découverte fondamentale du feu permet à l’homme de cuire l’argile et de confectionner divers objets : c’est la naissance de la poterie.

Néanmoins, il semblerait que c’est avec le développement de l’agriculture que la production de poterie prend toute son importance et se perfectionne. En effet, de – 6000 à – 2000, le Néolithique s’installe en Europe.

On parle alors de  » révolution néolithique « , bien que cette période s’étale sur plusieurs millénaires.

La population, jusqu’alors essentiellement nomade, se sédentarise progressivement, et l’homme passe d’une économie de cueillette et de chasse, à une économie d’agriculture et d’élevage.

Peu à peu, la vie dans les villages s’organise, et on assiste à l’intérieur des communautés à une nouvelle organisation sociale selon, notamment, les aptitudes et métiers de chacun.

Vers la fin du Néolithique, les besoins naissants d’une population nombreuse et organisée, ainsi que l’inventivité des artisans, entraînent l’utilisation de nouveaux matériaux et ustensiles.

Les amphores, premier packaging après les mains

L’histoire des emballages et des contenants s’avère étroitement liée à l’histoire des échanges commerciaux entre les hommes. Les amphores, apparues dès le IIIème siècle avant Jésus-Christ, en Italie du Sud, sont déjà utilisées comme emballages pour le transport du vin, de l’huile d’olives, ou du garum (jus de la macération de poisson).

Ces échanges entre les populations du bassin méditerranéen, dès le néolithique, induisent une interpénétration progressive des techniques d’emballages.

L’évolution des emballages suit également celles des matériaux. Outre la céramique et l’évolution des techniques qui l’accompagnent, l’homme découvre et exploite d’autres matériaux pour les contenants.

Ainsi, vers le premier millénaire, c’est l’apogée du bronze et l’invention de la métallurgie qui permettent la fabrication de nouveaux contenants, notamment de flacons. D’autres techniques permettent un pas en avant comme la faïence, la porcelaine (pour les pots pharmaceutiques notamment) et le verre.

Initialement utilisé à des fins décoratives, le verre, comme contenant alimentaire, apparaît, selon les historiens, vers 1500 avant Jésus-Christ, mais son emploi reste tout de même limité et coûteux, et ceci jusqu’au XVII ème siècle. Autre matériau qui prend son importance sous l’Empire Romain : le bois.

Ce dernier est alors utilisé pour la fabrication des fûts pour le vin et l’exportation de ce breuvage vers la capitale de l’Empire. Mais les fûts sont également utilisés, au Moyen Age et à l’ère pré-industrielle, non seulement pour le vin, mais aussi pour le vinaigre. Les caisses et caissettes en bois sont également utilisées au XVII ème siècle. Ces dernières servent notamment au transport et à la conservation de certains épices.

Quant au fer blanc, matériau de prédilection pour la fabrication des emballages métalliques, son invention date du XIIIème siècle. Colbert l’importa en France en 1650. Mais c’est la Grande-Bretagne qui en fournit la quasi-totalité jusqu’à la fin du XIXème siècle.

Les articles de la série “Histoire du Packaging”

  1. C’est quoi le premier packaging ?
  2. Le packaging d’avant le digital
  3. Marque et packaging
  4. Le packaging devient informatif