On peut se projeter dans un symbole! On m’a offert pour mes 40 ans cette sculpture. Qu’y décrypte-t-on? Une sphère naît d’un cube. A priori, c’est très simple. Mais en fait, un assemblage signifiant: le cube signifie la matière, la terre. La sphère l’esprit, le ciel. Alliance de l’esprit et de la matière, du ciel et de la terre. Universalité. Symbole d’U/C Consultants. Mais certains y verront tout autre chose: c’est le propre du symbole!
Sens : voilà le mot magique pour les gens de marketing et de communication de tous poils. Faire sens, c’est d’abord connaître les symboles, c’est donner ou faire retrouver de la signification, en agissant sur nos propres sens.
La signification c’est ce que signifie une chose, un mot. La symbolique, c’est ce que projette l’objet (une page de magazine, un logotype, une annonce presse, une page d’accueil de site Internet), au sujet (c’est-à-dire vous et moi), en tant que personne qui réagit en tant que ce qu’il est, ce qu’il a été, ce qu’il veut devenir. Le signe permet de distinguer (un signe distinctif), de communiquer, et de représenter (le signe de croix, Nike). On parle aussi d’indice, permettant de comprendre quelque chose de plus large (je me pince, j’ai mal, donc je ne rêve pas; je vois un tournesol jaune, il peut s’agir de Van Gogh).
Le symbole est une représentation de quelque chose d’abstrait. Une étoile, par exemple, est une traduction graphique pour amener de l’humain dans une marque, par exemple. Parce que l’étoile signifie l’homme, comme le rappelle Léonard de Vinci dans son homme de Vitruve.
L’étoile est utilisée dans le logotype BNP Paribas, par exemple, ou dans le logotype de l’Ecole de Journalisme de Paris-Dauphine, IPJ, créé par Le Clan Communication.
Le symbole, comme le signe, est associé au graphisme du nom de marque. Parfois, on l’attribue seulement à une marque, on parle alors d’emblème (le lion du Crédit Lyonnais, issu du système emblématique héraldique de la ville de Lyon).