Jeux olympiques et communication digitale

D’après une étude de Global Language Monitor, bien que Nike, KFC, IBM et Dell ne soient pas sponsors des Jeux Olympiques, leur lien historique avec les JO et le fait qu’elles savent concevoir des campagnes digitales efficaces font qu’on pourrait prochainement les confondre avec les sponsors et les partenaires officiels des JO 2012 à Londres. Mais après tout, où est le problème?

Vous vous plaignez de voir trop les marques Hollande et Sarkozy en ce moment? C’est un bon entraînement pour les Jeux Olympiques 2012. En effet, dès le 7 mai prochain, les Jeux Olympiques de Londres vont progressivement couvrir le paysage médiatique français. MacDonald’s est toujours parmi les partenaires, tout comme EDF, qui a dépensé trois fois plus qu’elle à Pékin.
Les voici. Partenaires du Locog (Comité d’organisation des Jeux de Londres): Adidas, BMW, BP, British Airways, BT, EDF, Lloyds TSB . Ces partenaires contribuent à hauteur de 1,13 milliard de dollars. Sponsors du CIO (poids: 1 milliard de dollars): Acer, Atos Origin, Coca-Cola, Dow Chemical, GE, McDonald’s, Omega, Panasonic, P&G, Samsung, Visa pour les autres.

Tous prête à la critique. En plus de montants très élevés, alors que la Grande Bretagne est en pleine crise, des intérêts sont conflictuels. En Angleterre, le lobbying de l’obésité se bat pour que des marques comme MacDonald’s ou Coca-Cola soient retirées. La délégation indienne risque de ne pas faire le déplacement parce que Dow Chemical (qui se dénommait auparavant Union Carbide) est lié avec la catastrophe de Bhopal de 1984.

Alors, à quoi bon être sponsor ou partenaire, alors qu’on peut tranquillement, de son bureau ou de chez soi, utilise l’outil digital pour associer sa marque à l’évènement des Jeux Olympiques? Si je suis Nike, le simple fait de communiquer pendant la période des Jeux, qui semblait auparavant être un handicap, s’avère désormais être un atout. La notoriété est si forte et l’image si positive qu’immédiatement on pourrait l’associer aux JO.

Et, au Clan Communication, on imagine parfaitement des marques françaises plus modestes s’inviter à l’évènement, juste le temps d’une campagne digitale.

Marketing digital: pourquoi attendre ?

Une bonne communication digitale naît d’une bonne stratégie digitale, intégrée dans un plan marketing cohérent. C’est ce que propose aujourd’hui Le Clan Communication. Alors directeur général de ProximitéBBDO, je me souviens des balbutiements de la « communication digitale », alors nommée « multimédia ». Il y a dix ans, 10% des ménages possédait un équipement Internet domestique contre près de 70% à fin 2011. Tout le monde en fait a désormais accès à Internet: si ce n’est pas à la maison, c’est au bureau ou à l’école.

C’est la presse qui a remplacé le mot « numérique » par le mot « digital » qui fait référence au doigt, à son empreinte, au toucher. Aujourd’hui, le mot « digital », traduction anglaise de « numérique » en induisant la tactilité, semble s’imposer. Le « marketing digital » intéresse les stratégies marketing via un média ou un canal de communication digitale. Le développement du web, des blogs, des sites Internet, du nombre de liens et des smartphones rendent le marketing digital incontournable.

Qui dit marketing dit quantification de ce marketing, études, stratégie. On mesure aujourd’hui le temps passé sur les films web destinés à promouvoir une marque. On décompte les visualisations. On sait combien d’internautes ont apprécié ou non un film.  Il ne s’agit plus aujourd’hui de lister quelques opérations sur Internet sans les mettre en cohérence, sans les optimiser. En amont de la « communication digitale », où les agences vendent finalement des sites Internet, des campagnes de buzz parfois pas toujours justifiées, une « stratégie digitale » s’impose en amont.

Les nouveaux canaux (réseaux sociaux tels que facebook ou télévision interactive par exemple) constituent de nouvelles opportunités pour les marques. Le tout est de savoir comment opérer. Le marketing digital se conjugue avec le marketing plus classique. Dans moins de trois ans, les packagings porteront leur mobilecode pour mieux prendre la parole en linéaire… et pour mieux comparer le produit avec la concurrence. Si des marques comme Coca-Cola consacre plus de 10% en investissements digitaux, c’est que la marque touche mieux, individuellement, en délivrant un discours parfois multi-cibles.

URVOY CONSEIL, en charge de stratégies de marque, associé désormais à l’agence Le Clan Commnunication, propose des stratégies intégrant parfaitement la communication digitale. Le Clan Communication sait tenir compte de l’évolution des réseaux en temps réel (exemple : apparition de Google + il y a un mois). Avec URVOY CONSEIL,  elle évalue les plans et fournit les tableaux de bord de contrôle.

Les marques deviennent e-marques !