Comment optimiser votre taux d’engagement sur Instagram ?

Instagram est aujourd’hui l’un des réseaux sociaux les plus importants au monde, donc indispensable pour les marques. Le Clan Communication, agence de communication digitale, vous explique comment optimiser l’utilisation de ce réseau pour votre marque en profitant d’un meilleur taux d’engagement.

Instagram, quelle culture ?

Un réseau social est avant tout régi par un fonctionnement particulier, basé sur des règles sociales, qui peuvent s’apparenter à une culture. Sur Instagram tout passe par l’image. Ce réseau repose sur la publication de photos par ses membres. Vous travaillez donc pour Instagram. En tant que marque, Instagram travaille également pour vous, en vous offrant le moyen d’atteindre votre cible. A mesure que le temps passe, l’utilisation d’Instagram se démocratise. L’on voit apparaitre de plus en plus de contenu de marque, parfois sponsorisé, et parfois hors sujet ! Bien que les photos avec textes deviennent monnaie courante sur le réseau, il ne faut pas oublier que l’utilisateur d’Instagram est la pour « se détendre ». Aspect tout relatif, notamment en terme éthique, vis à vis de l’addiction que peut provoquer le réseau chez de nombreux utilisateurs.

Respectez la culture d’Instagram est donc simple : insérez-vous correctement dans le fil d’actualité de votre cible. Posez-vous une question simple : à quoi ressemble le fil d’actualité de ma cible ? Vous saurez alors y trouver votre place, soit en générant un contenu similaire via votre page, soit en passant par la page d’autrui, comme celles des Instagrameuses et Instagrameurs.

Qu’est-ce que le taux d’engagement ?

Le taux d’engagement se calcule très simplement, par l’intermédiaire d’une équation et vaut, pour Instagram, mais aussi pour les autres réseaux. Il repose sur le calcul type « produit en croix » suivant :

Taux d’engagement = A × 100 ÷ B

  • A étant le nombre de « Like » moyen par publication
  • B étant le nombre d’abonnés à votre page

A peu changer en fonction de vos objectifs. B reste immuable.

Sur cette base de calcule, vous obtiendrez un taux d’engagement.
A vous d’organiser et d’évaluer ce taux d’engagement en fonction de votre temps et vos objectifs.

Comment améliorer le taux d’engagement Instagram ?

Pour améliorer votre taux d’engagement sur Instagram, il existe 5 leviers simples à appliquer.

1. Le bon contenu

Comment je vous le disais précédemment, il est indispensable de maitriser la culture de ce réseau. Utilisez-le, identifier votre cible et réaliser des « personas » si ce n’est déjà fait. Suivez les mêmes personnes que votre cible pour comprendre ce qu’elle attend de vous.

2. Le bon moment

Cela dépendra de votre business. Il s’agira, hors des heures de « pointes », d’identifier les moments lors desquels votre cible consulte le réseau afin d’augmenter votre visibilité et assurer que votre contenu est bien consulté. Il sera bien évidemment indispensable de suivre un marronnier classic lorsque vous établirez votre stratégie. Notez bien les jours et les heures pour chacune de vos publications. Cela vous permettra de connaitre avec exactitude, après un certain temps, les meilleurs moments pour publier.

3. Planifiez vos actions

Créer des plannings et planifiez vos actions. C’est simple, mais il faut réellement le faire. Cette étape est indispensable pour structurer le travail et se coordonner avec d’autres équipes.

4. Faites des stories Instagram

500 millions de comptes Instagram utilisent chaque jour la fonctionnalité stories ! Plus de 30% des stories les plus consultés sont celles des marques ! Pourquoi pas la vôtre ?

5. Allez chercher vos abonnés

Allez chercher vos futurs abonnés, suivez les personnes qui font parties de votre cible, mais surtout, respectez les. Certains oublient vite que derrière un compte, il y a un humain. Un humain qui peut savoir via des applications externes, quand vous le suivez, et quand vous arrêtez de le suivre. Imaginez la déception que ce type de fonctionnement peut engendrer. Si cette technique fonctionne pour augmenter rapidement le nombre d’abonnés à votre compte, elle viendra détériorer votre taux d’engagement de façon impressionnante. Et, par conséquent, votre réputation. Avoir 10 000 abonnés et 50 « likes » par publication n’est pas synonyme de qualité !

Si vous ne vous y retrouvez pas, pas de panique. Le Clan Communication est une agence à vocation digitale, engagée auprès des marques dans leur création et dans leur développement au quotidien. N’hésitez pas à nous contacter !

Le packaging d’avant le digital (histoire du packaging, 4/4)

En France, dans les années cinquante, on assiste à l’essor des techniques de marketing. Ces dernières répondent alors à une demande pressante des entreprises industrielles, qui face à une concurrence de plus en plus rude et à un manque accru de proximité avec les consommateurs, éprouvent le besoin de connaître le marché et leurs clients, de manière à imaginer des actions pour mieux agir sur eux.

C’est cet intérêt pour les outils du marketing et la prise de conscience de la valeur des marques qui amèneront les sociétés à se pencher sur leurs packagings comme objet projectif de la marque. Dès le début des années soixante, BN, par exemple, a bien compris que pour garder et gagner des parts de marché, ses efforts devaient se porter sur le renouvellement (le traditionnel pain et chocolat est remplacé par un goûter tout prêt) lié à des packagings intelligents, représentatifs de la marque (BN mise alors sur un emballage pratique et hygiénique).

Dans les années soixante-dix, le développement de la grande distribution et de la concurrence amènent peu à peu les entreprises à utiliser la publicité et les différents moyens de promotion de la marque. La grande distribution croît et se multiplie dans les années quatre-vingt entraînant un véritable foisonnement de l’offre. La prise en compte de la marque chez les producteurs et les distributeurs s’accentuent.

Plus que jamais, les entreprises doivent investir sur leurs marques pour exister et poursuivre leur développement, et le packaging est alors intégré comme un médiateur de la marque et du produit.

Il ne se contente plus alors d’être fonctionnel et esthétique, mais doit porter la marque, doit donner du sens à cette marque et la démarquer de la concurrence. Parallèlement, le design se déploie et s’institutionnalise dans les années quatre-vingt, avec la prolifération des d’agences de design.

Découvrez toute l’histoire du packaging dans le livre Packaging (Eyrolles Ed., 2012) de Jean-Jacques Urvoy, Sophie Sanchez et Erwan Le Nan.

Les articles de la série « Histoire du Packaging »

  1. C’est quoi le premier packaging ?
  2. Le packaging d’avant le digital
  3. Marque et packaging
  4. Le packaging devient informatif

Facebook : comment qualifier son audience ?

Afin de respecter ses règles de publication, Facebook à mis en place une charte expliquant les bonnes pratiques à respecter pour toucher son audience. Bien que les professionnels l’appliquent déjà, cela permet de voir ce qu’il faut faire pour être vu sur le fil d’actualité.

1. Avoir de l’information de qualité

D’après Facebook, les marques et les médias doivent proposer du contenu de qualité. C’est à dire, du contenu sérieux, qui a du sens et que leur audience ait envie de lire. Plus le contenu est intéressant pour une audience donnée, plus il aura de chance d’être vu. Pour pouvoir classer le postes, Facebook analysera plusieurs paramètres tels que le temps passé à lire un article, les vidéos vues ou encore la proximité avec une page. Et si le poste est aussi informatif, il sera bien placé dans le « News Feed » des audiences ciblées.

2. Avoir un contenu authentique et véridique

Face aux « Fake News », Facebook privilégiera des informations véridiques. Les utilisateurs préfèrent voir des informations véridiques, plutôt que des articles de mauvaises qualités. Mais pour avoir du contenu de qualité il faut :

  • Des titres clairs qui résument l’article
  • Pas de spams ni de manipulations de « New Feed »
  • Pas de « Fake News »

3. Du contenu approprié et respectueux des valeurs de Facebook

Pour finir, le contenu doit être en accords avec les valeurs de Facebook et de la communauté. Il faut respecter les règles concernant les discours de haine, les contenus visuels violents ainsi que la nudité.

Si vous êtes intéressé par ce point, le Guardian vient de publier une enquête à ce sujet : https://www.theguardian.com/news/2017/may/21/revealed-facebook-internal-rulebook-sex-terrorism-violence

Le Clan Communication se met à l’eau du robinet !

Le Centre d’information sur l’eau a consulté Le Clan Communication pour la refonte de sa définition. Conclusion : une nouvelle identité visuelle est née, ainsi qu’un site Internet mettant à disposition une information active et d’actualité.

Pour le Centre d’information sur l’eau, Le Clan Communication a également réalisé divers outils : brochures papier, matériel pédagogique, films vidéo mettant en scène les héros de l’eau, bandeaux publicitaires pour partenariats, sites dédiés pour les conférences sur le climat, blog du Directeur Général, référencement, etc.

Le Clan Communication et le Centre d’Information sur l’eau : une belle histoire.

Etes-vous contents du Brand Content?

La qualité des contenus devient incontournable, selon une étude  sur leur perception  (1). Il s’agit pour les marques institutionnelles ou commerciales (enseignes, marques produits et service), d’émerger sur Internet par les contenus, mais des contenus toujours originaux et créatifs. La marque est crédible si, au travers de ses valeurs, sa mission, sa vocation, elle sait cultiver l’intérêt, enrichir, divertir, au travers de contenus façon d’un magazine. Zoom.

Les marques passent d’un statut de délivreurs autoritaires d’information à un statut de complicité dans la communauté qu’elle créent. Elles agissent à la manière d’une personne qui parlerait d’elle, de sa vie, ses goûts et ses envies, au milieu d’autres personnes. Au travers de contenus, la marque est bien présente, mais l’on ne ressent pas le handicap du sponsoring ou de la publicité classique. Au contraire, la marque remplit mieux son rôle de garantie et de confiance.

Si les contenus sont intéressants, le public dépassera le stade de la communication pour atteindre celui de l’information. Il ne ressentira pas la marque comme un handicap, et la considèrera au contraire comme une source d’information, une accompagnatrice bienveillante.

Il faut alors que les marques arrêtent, sur Internet, de ne parler que d’elles-mêmes. Nous l’avions déjà proposé il y a dix ans pour une huile moteur (jentretiensmavoiture.com).

La marque a toujours quelque chose à dire. Expliquer son activité en restant dans son métier est certes un préalable. Mais elle doit dépasser ce stade. Investir dans le contenu de marque est rentable, même à court terme. En BtoB comme en BtoC. Il s’agit alors d’utiliser une plate-forme éditoriale. Le Clan Communication en a créé une qui peut démultiplier les contenus si nécessaire : 80 % des internautes aiment que la marque leur parle (83% si la marque reste dans son domaine d’expertise).

Ce qu’aime le public : informations produits (84%) contenus d’experts et de professionnels (79%) contenus originaux (76%), avantages (70%). Les internautes partagent toujours les contenus intéressants : ils connaissent les goûts du destinataire, se disent que ça peut être utile, ou simplement pour le plaisir de partager.

Storytelling, brand content, contenu rédactionnel associé à une marque : les lexicologies hésitent et se créent en ce moment même.. Les thèmes sont nombreux : nouvelles technologies et innovation, santé/bien-être/forme, voyage/évasion, mode/textile, déco/maison, etc.

Pour les exprimer, encore faut-il créer les outils et supports adéquats inclus dans un dispositif que sait créer Le Clan Communication.

(1) panel Yahoo! 1856 personnes, fin février, quotas

Internet, e-commerce et packaging

La nouvelle édition de « Packaging, du concept au consommateur » (Eyrolles Ed.), écrit avec Erwan Le Nan et Sophie Sanchez, tient évidemment compte de la communication digitale. Au Clan Communication, nous étudions le packaging, en tant support premier des dispositifs digitaux. Extrait en avant-première du chapitre « Internet et packaging ».

Après quelques années de mise à l’épreuve, le commerce électronique confirme son rôle clé au cœur de la consommation. L’ensemble des sites de vente en ligne a progressé de 23 % sur un an (3e trim. 2011 vs 3e trim. 2010, selon la Fédération du commerce et de la vente à distance).

Internet semble s’imposer comme un circuit de distribution à part entière, complémentaire des autres points de vente traditionnels, notamment pour l’achat de vêtements, d’accessoires, de jouets, de livres, de produits informatiques, d’articles pour la maison ou le jardin. Néanmoins, la cyber-distribution présente des mécanismes de mise en relation avec le produit (recherche, découverte et choix du produit) bien différents de ceux du commerce traditionnel. Par conséquent, il convient de se demander si les bases de construction de packaging imaginées pour les linéaires prévalent encore pour le e-commerce.
Alors que dans les linéaires, les consommateurs ont des expériences mul- tisensorielles avec les produits, sur Internet ces derniers ne peuvent ni être touchés ni être pris en main. Il n’y a pas non plus l’ambiance d’achat d’un magasin, le bruit. C’est pourquoi sur un site d’e-commerce, la présentation visuelle du produit est prépondérante. Exit les petits visuels de packaging, et place à une mise en valeur du produit interactive et qualitative.
Tout d’abord, dans un univers virtuel, l’internaute a besoin davantage de repères. Mettre en avant la marque de manière qualitative peut, par consé- quent, le rassurer. Néanmoins, il ne s’agit pas de tomber dans une pré- sentation racoleuse et purement commerciale des produits. Il est conseillé de travailler davantage sur les signes essentiels de la marque, et de mettre en avant la forme et la couleur du packaging. Jouer sur le visuel, valori- ser le design et les attributs esthétiques du packaging est primordial. Ceci est d’autant plus simple que l’e-commerce permet une plus grande liberté d’expression qu’un point de vente traditionnel. Une présentation à l’écran peut permettre de découvrir le produit sous plusieurs angles. Les descriptifs des produits, les modes d’emploi ou conseils d’utilisation peuvent être pré- sentés de façon interactive et ludique, par le biais, par exemple, d’images ou de petits films vidéo.

L’internaute est généralement en quête d’informations et la présentation du produit doit lui permettre de répondre à ses questions, et de l’aider dans son choix et sa sélection de produits, en vue d’un achat directement en ligne ou dans un point de vente classique.

Il convient également de souligner qu’à travers le Web, le packaging doit dépasser son rôle promotionnel. Contrairement à ce qui se passe en maga- sin, c’est davantage le consommateur qui choisit d’aller à la rencontre des marques et des produits. C’est une relation positivée et non subie. C’est pourquoi les marques doivent, dans ce contexte, prendre la parole effica- cement pour créer l’impact et renforcer leurs liens avec le consommateur.

Les marques, points de ralliement dans un univers virtuel, doivent réfléchir aux valeurs et à l’histoire qu’elles veulent véhiculer via Internet. La notion d’imaginaire est essentielle. Internet doit permettre à la marque de vivre différemment et d’inventer un nouveau discours, plus narratif, plus intimiste et, de surcroît, moins promotionnel, avec le consommateur. Le packaging interactif peut ainsi guider le consommateur vers un site Internet dédié, offrant un contenu pertinent et cohérent avec sa cible.

On l’a vu, c’est la notion de « packaging relationnel », qui instaure un lien avec le consommateur, celui-ci rentré chez lui ou au bureau.

Le Parisien sera digital

C’est moins intello que Le Monde, mais voilà: j’aime Le Parisien que me lisait chaque jour mon grand-père. Je trouve que les contenus sont bons et que les journalistes sont de vrais journalises. Ce soir, j’ai fait Londres-Paris-Londres pour une soirée avec Jegoun (je n’ai pas vu Sebmusset). J’ai écouté un exposé sur le redéploiement de la Marque Le Parisien vers le digital, qui fait déjà réaliser au titre 10% de son activité. Avec le lancement d’une application permettant de suivre les infos d’un lieu donné. Démystification et chiffres. 

L’état-major du Parisien rappelle d’abord plusieurs chiffres: 1/3 des français sont déjà des mobinautes (ils auront vite une tablette comme journal, il y en a 1,5 million en France). Et par jour, chaque français passe 4 heures sur Internet. Les dés sont jetés: Le Parisien va accentuer sa stratégie digitale. Le Parisien a déjà 300 000 fans sur Facebook, et plus de 40 citations par jour en radio.  Facebook apporte 10% du trafic vers le site. Le sujet qui préoccupe le titre, c’est la proximité. Pour eux, la proximité, plus qu’une posture, est une action . C’est que Le Parisien veut créer et personnaliser ses contenus par lieu géographique, ville par ville. Il utilise ce qu’il considère son concept novateur lié à  la géolocalisation Google Maps: on a envie de savoir, dans tous les domaines, de savoir ce qui se passe près de chez soi, ou dans le village où l’on est né. Pour comprendre le national, il faut aussi savoir voir le local (même raisonnement que Philippe Michel qui m’avait dit, avant que je devienne directeur général de ProximitéBBDO: pour communiquer de loin, il faut savoir voir de près).

Le Parisien se veut être glocal, « comme Ouest-France » de l’ami Michel Urvoy. Certes, la route est encore longue. Mais avec 120 cartes de presse locales, le titre peut prétendre à devenir multi-local..
En fait, Le Parisien souhaite reformuler la PQR sur le mode digital. Il le reconnait lui-même. Et le sujet est surtout financier: comment le rentabiliser? Toujours le même schéma: rencontres locales, recherche de logement, de job.
Le Parisien surfe sur la vague des tablettes et va utiliser les vidéos, l’image, vecteurs d’intérêt plus que l’écrit même. Pour le moment, seul l’iPad semble concerné.

Je m’attendais à une immersion dans les terroirs de France, des anecdotes locales, des blogueurs et des journalistes venus de villes locales. Mais c’est une toute première réunion, avec en prime l’essai de l’application sur la tablette.

Tout comme on oublie que le Crédit Lyonnais fut lyonnais, le digital fera oublier, un peu, que Le Parisien était parisien, au 20ème siècle.

L’origine du spam

On me dit que le terme « spam » viendrait d’une boîte de jambon en conserve. Je m’en suis procuré une. Eh bien oui, plusieurs sources le confirment. La marque a été créée par un certain Hormel Foods dans les années 1930. Spam vient de « Spiced Ham ». Ce jambon-là, pré-cuit, est mis en conserve et largement consommé pendant les guerres, comme le corned-beef. Ces mêmes guerres ont été ses ambassadrices, partout monde, accroissant sa notoriété.

En revanche, le lien entre « spam » et  « indésirable » vient d’un sketch  des Monty Python, dont le titre est « Spam », du nom du jambon: un restaurant accomode le jambon en conserve « Spam » à toutes les sauces.

Le Spam devient une matière première pour les entrées, les plats et les desserts. A tel point que tout le monde dans le restaurant parle de Spam. Le mot « spam » est répété par tout le monde,   certains chantent « Spam, Spam, Spam, lovely Spam». Ce sketch,  parodie d’une publicité  pour Spam, a un certain succès juste au lancement d’Internet. Le mot spam devient alors synonyme de répétition de messages indésirables, lorsqu’ils sont nombreux et répétés, comme dans ce sketch.

On en apprend, au Clan Communication, non?

Arobase, signe français du XVIIème siècle

L’écriture nous offre des signes mystérieux, comme l’underscore « _ » ou l’arobase, l’@, qui a fait son nid dans notre alphabet. Il devient incontournable dans toute création de police de caractères. L’arobase se nomme également arrobe, terme officiel (Commission générale de terminologie et de néologie de la Délégation générale à la langue française). Arobase est plutôt masculin, deux fois plus employé que le féminin.

Pour rester dans le genre, l’@ est à la fois masculin et féminin en espagnol: « amig@s  » signifie aussi bien amies et amis. On énonce « arobase » ou « at », terme de plus en plus employé, puisqu’arobase est une exception française. @ est en fait un « logogramme », une lettre signifiant un mot entier. L’alphabet Morse utilise désormais l’@.

@ vient du latin « ad » (à, vers, d’où le « at »). @ est  employé au XVIIème siècle et remplace « vers », comme & remplace le mot « et ». Par exemple, en début de document officiel, on écrivait: @Sa majesté le Roi. La langue française étant la langue diplomatique internationale de l’époque, l’@ a été conservé à l’international d’aujourd’hui pour signifier « destination », « vers ». Les anglais ont traduit par « at ».

Le nom même arobase vient de « a rond bas »: c’était un a « rond », se trouvant en bas de casse, donc minuscule. Le français (arobase), l’espagnol et le portugais (arroba) ont un nom original pour le signe @. L’anglais n’utilise que « at ». D’autres langues ont fait preuve d’imagination pour nommer le signe @: klammeraffe (queue de singe en allemand),  snabel a (a avec une trompe d’éléphant, en danois), kukac (ver de terre, en danois), chiocciola (escargot, en italien), sabatchka (petit chien en russe), papaki (caneton en grec), heliko (escargot en esperanto).